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Devenir Responsable décarbonation

Alors que les entreprises cherchent à développer des pratiques plus éthiques et plus durables, la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) gagne en importance. Et un aspect essentiel de cette pratique est de réduire l'empreinte carbone de la marque. Pour cela, une stratégie cohérente doit être mise en place, sous la houlette d’un responsable décarbonation.

Qu’est-ce qu’un responsable décarbonation ?

Un responsable décarbonation a pour objectif de diminuer autant que possible les émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise. Loin d’être un rôle de communication ou de relations publiques, sa mission exige la mise en place d’actions et de stratégies à fort impact.

Le responsable décarbonation joue un rôle stratégique dans la transformation durable des entreprises, contribuant non seulement à la lutte contre le changement climatique mais aussi à la compétitivité et à l’image de l’organisation. Au contraire, sans lui, une stratégie RSE risque fort de n’être qu’un simple greenwashing, dépourvu de substance.

Quelles sont les missions du responsable décarbonation ?

Compte tenu de son rôle central dans la stratégie environnementale d’une organisation, le responsable décarbonation doit remplir de nombreuses missions.

Réaliser un diagnostic des émissions

  • Effectuer un bilan carbone : Identifier les sources d’émissions directes et indirectes (scopes 1, 2 et 3).
  • Analyser les données : Évaluer l’impact environnemental des processus, produits et services.
  • Prioriser les leviers d’action : Identifier les postes les plus émetteurs pour concentrer les efforts.

Élaborer une stratégie de réduction des émissions

  • Définir les objectifs climatiques : Aligner les ambitions de l’entreprise avec les normes réglementaires (comme les Accords de Paris) ou des initiatives comme les Science-Based Targets (SBTi).
  • Concevoir un plan d’action : Proposer des mesures concrètes pour décarboner les activités (efficacité énergétique, utilisation des énergies renouvelables, optimisation logistique, etc.).
  • Intégrer la décarbonation dans les processus : S’assurer que les principes de réduction d’émissions sont pris en compte dans les décisions stratégiques et opérationnelles.

Mobiliser les parties prenantes

  • Former et sensibiliser les collaborateurs : Promouvoir des pratiques écoresponsables en interne.
  • Collaborer avec les fournisseurs et partenaires : Impliquer la chaîne de valeur pour réduire les émissions indirectes (scope 3).
  • Communiquer sur les actions et résultats : Partager les progrès et initiatives avec les parties prenantes externes (clients, investisseurs, autorités).

Suivre les performances et ajuster les actions

  • Mesurer les résultats : Mettre en place des indicateurs de performance environnementale (KPI) pour suivre la réduction des émissions.
  • Assurer le reporting climatique : Produire des rapports conformes aux normes et labels, comme la Taxonomie verte européenne ou le GHG Protocol.
  • Adapter la stratégie : Réviser les actions en fonction des évolutions réglementaires, technologiques ou contextuelles.

Contribuer à l’innovation durable

  • Explorer des solutions innovantes : intégrer des technologies et pratiques favorisant la transition écologique (capture de carbone, économie circulaire, etc.).
  • Anticiper les évolutions réglementaires et sectorielles : être en veille sur les tendances et opportunités liées à la décarbonation.

Le responsable décarbonation est à la croisée de la stratégie, de la technique et du management. Son rôle va bien au-delà de la réduction des émissions : il accompagne la transformation durable de l’entreprise, favorisant à la fois son impact environnemental et sa compétitivité.

Quelles compétences sont requises pour exercer ce métier ?

Nous l’avons vu, le rôle de responsable décarbonation est complexe. Il nécessite donc un ensemble de compétences techniques, analytiques, relationnelles et organisationnelles pour relever les défis de la transition écologique.

Compétences techniques

  • Connaissance des bilans carbone et des GES : maîtrise des méthodologies comme le GHG Protocol ou la norme ISO 14064.
  • Compréhension des scopes d’émissions : analyse des émissions directes (scope 1), indirectes liées à l’énergie (scope 2) et celles issues de la chaîne de valeur (scope 3).
  • Maîtrise des outils d’analyse : utilisation de logiciels spécifiques pour calculer et suivre les émissions (ex. : Carbon Tracker, SimaPro).
  • Expertise réglementaire : connaissance des lois et normes environnementales locales et internationales (Taxonomie verte européenne, Accords de Paris, etc.).
  • Compétences en gestion énergétique : analyse et optimisation de la consommation énergétique.
  • Compréhension des solutions technologiques : connaissances sur les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, la capture et le stockage de carbone, etc.

Compétences analytiques et stratégiques

  • Analyse de données complexes : capacité à interpréter des données environnementales et à en extraire des informations stratégiques.
  • Élaboration de stratégies : définir des plans de décarbonation réalistes et alignés sur les objectifs de l’entreprise.
  • Gestion de projet : planifier, mettre en œuvre et suivre des initiatives de décarbonation.
  • Approche systémique : compréhension des interconnexions entre les processus économiques, sociaux et environnementaux.

Compétences relationnelles et managériales

  • Communication et sensibilisation : capacité à expliquer les enjeux climatiques et à mobiliser les équipes internes autour des objectifs de décarbonation.
  • Leadership : inspirer et fédérer les parties prenantes internes (collaborateurs, direction) et externes (fournisseurs, clients).
  • Gestion du changement : accompagner les transformations organisationnelles nécessaires à la réduction des émissions.
  • Négociation et influence : savoir convaincre les partenaires ou la direction d’adopter des solutions parfois coûteuses ou complexes.

Compétences organisationnelles

  • Polyvalence : gérer simultanément plusieurs projets dans des domaines variés (énergie, transport, production, etc.).
  • Gestion des priorités : identifier les actions à fort impact pour maximiser la réduction des émissions dans un délai donné.
  • Veille stratégique et réglementaire : rester informé des évolutions réglementaires, des nouvelles technologies et des tendances du secteur.

Compétences liées à l’innovation

  • Capacité d’adaptation : trouver des solutions innovantes face à des contraintes techniques ou économiques.
  • Esprit créatif : identifier des opportunités inédites pour décarboner les processus ou améliorer l’efficacité environnementale.
  • Utilisation des outils digitaux : s’appuyer sur la technologie pour mesurer, suivre et optimiser les émissions (Big Data, IA, etc.).

Compétences comportementales essentielles

En plus des compétences techniques et stratégiques, certaines qualités personnelles sont indispensables :

  • Esprit critique : remettre en question les processus établis pour trouver des améliorations.
  • Engagement environnemental : être profondément motivé par la mission de réduction de l’impact écologique.
  • Résilience : savoir persévérer face aux défis organisationnels ou réglementaires.

Le rôle de responsable décarbonation demande une combinaison unique de compétences techniques, analytiques, relationnelles et organisationnelles. Il s’agit d’un poste clé pour accompagner les entreprises dans leur transition écologique et les préparer aux défis climatiques de demain.

Comment devenir responsable décarbonation ?

Le poste de responsable décarbonation est de plus en plus recherché par les entreprises conscientes de leur rôle dans la lutte contre le changement climatique. Pour accéder à cette fonction stratégique, il est essentiel de combiner une solide formation académique, des compétences techniques spécifiques et une passion pour les questions environnementales. Voici les meilleures étapes pour réussir dans ce domaine.

Se former aux fondamentaux du développement durable et de la gestion des émissions

Une carrière dans la décarbonation commence par une compréhension approfondie des enjeux climatiques et des outils de mesure comme le bilan carbone. Il est essentiel de suivre des études supérieures orientées vers le développement durable, la gestion des ressources ou la RSE.

Des certifications spécifiques, comme celle d’auditeur carbone, peuvent également compléter une formation initiale en gestion, ingénierie ou environnement.

Développer des compétences techniques et stratégiques

Pour se démarquer dans ce métier, il est crucial d’acquérir des compétences techniques liées à la gestion énergétique, à l’analyse des données et aux réglementations environnementales. Les outils comme le GHG Protocol, la maîtrise des scopes 1, 2 et 3, et l’utilisation de logiciels spécialisés sont indispensables. Par ailleurs, une aptitude à concevoir des stratégies de décarbonation et à gérer des projets complexes est un atout majeur.

Se spécialiser avec une formation d’excellence chez Ecopia

Pour répondre à la demande croissante de professionnels qualifiés, l'école Ecopia, pionnière dans la formation aux métiers du développement durable et de la RSE, propose des cursus adaptés aux enjeux actuels. Ses programmes allient une approche théorique solide à des projets pratiques pour préparer ses étudiants aux réalités du terrain.

  • BTS SAM spécialité Développement Durable
    Cette formation courte permet d’acquérir des bases solides en gestion administrative et développement durable. Idéal pour s’initier à la gestion des projets liés à la transition écologique.
    👉 En savoir plus
  • Bachelor en développement durable et RSE
    Ce cursus de trois ans forme des professionnels polyvalents capables de concevoir et de mettre en œuvre des projets durables au sein des organisations.
    👉 En savoir plus
  • Mastère Responsable RSE
    Ce programme avancé permet de se spécialiser dans les stratégies de décarbonation et la gestion des enjeux environnementaux globaux. Il s’adresse aux futurs responsables capables de piloter des transformations ambitieuses.
    👉 En savoir plus
  • Cycle Mastère Responsable QSE (Qualité, Sécurité, Environnement)
    Idéal pour ceux qui souhaitent se concentrer sur la gestion des risques et l’optimisation des processus dans une perspective durable, ce mastère propose une expertise complète en qualité, sécurité et environnement.
    👉 En savoir plus

Grâce à son approche pragmatique et à ses partenariats avec des entreprises engagées, Ecopia prépare ses étudiants à relever les défis de la décarbonation. Ses programmes incluent des projets pratiques, des stages et des apprentissages sur des outils clés comme le bilan carbone, ce qui les place en première ligne pour devenir responsables décarbonation.

Développer un réseau et acquérir de l’expérience

Les stages et alternances, apprentissages et projets proposés par des écoles comme Ecopia permettent de se constituer un réseau professionnel. Participer à des forums, des conférences sur le climat ou des événements sectoriels est également essentiel pour se faire connaître et accéder à des opportunités.

Devenir responsable décarbonation demande un mélange de formation ciblée, de compétences techniques et de passion pour les enjeux environnementaux. Avec ses formations dédiées, Ecopia s’impose comme un partenaire idéal pour ceux qui souhaitent se lancer dans cette carrière d’avenir.

Quel est le salaire d’un responsable décarbonation ?

Expérience, localisation géographique, taille d’entreprise, secteur d’activité… Le salaire d'un responsable décarbonation en France varie en fonction de nombreux facteurs.

Échelle salariale selon l'expérience

  • Débutant (0 à 2 ans d'expérience) : entre 24 000 et 32 000 euros bruts annuels.
  • Expérience intermédiaire (2 à 5 ans) : entre 30 000 et 40 000 euros bruts annuels.
  • Expérimenté (5 à 10 ans) : entre 40 000 et 50 000 euros bruts annuels.
  • Senior (10 à 15 ans) : entre 45 000 et 60 000 euros bruts annuels.
  • Plus de 15 ans d'expérience : plus de 60 000 euros bruts annuels.

Ces données sont issues de Makesense Jobs, spécialisé dans les métiers liés à la durabilité et à la RSE.

Facteurs influençant le salaire

  • Expérience professionnelle : Les années d'expérience jouent un rôle déterminant dans la rémunération.
  • Localisation géographique : les salaires peuvent varier selon les régions, avec des rémunérations souvent plus élevées dans les grandes métropoles.
  • Taille et secteur de l'entreprise : les grandes entreprises ou celles des secteurs à forte intensité énergétique peuvent offrir des salaires plus compétitifs.
  • Formation et compétences : des qualifications spécifiques ou des certifications en gestion environnementale peuvent également influencer positivement le salaire.

Il est important de noter que ces chiffres sont indicatifs et peuvent varier en fonction des politiques salariales propres à chaque entreprise et des évolutions du marché de l'emploi.

Nos étudiants témoignent

Ils accompagnent nos étudiants

À l’heure ou les entreprises font face à des enjeux environnementaux de plus en plus importants, tant sur le plan économique qu’en termes d’image, le métier de manager décarbonation est promis à un bel avenir. Notre école de formation aux métiers du RSE vous aide à saisir l’occasion grâce à nos formations certifiantes. N’hésitez donc pas à nous contacter si vous souhaitez faire carrière dans ce domaine d’avenir !