L’image de marque d’une entreprise dépend en grande partie de sa communication. Et à l’heure de la transition écologique, être capable de communiquer sur les initiatives éco-responsables est un élément essentiel, tout en sachant éviter le greenwashing. C’est là qu’un nouveau métier de la RSE a son rôle à jouer : le chargé de communication durable.
Le chargé de communication durable (aussi parfois désigné comme chargé de communication RSE) se doit de mettre en place un ensemble d’actions permettant de communiquer sur la volonté et les initiatives d’une entreprise ayant pour but de réduire son impact environnemental. Les actions du chargé de communication RSE sont également déterminantes pour les performances de l’entreprise, en permettant d’intégrer les préoccupations sociales, économiques et environnementales dans sa stratégie globale.
Un chargé de communication durable a plusieurs rôles à remplir au sein d’une entreprise. Les plus communs sont les suivants :
Le chargé de communication RSE doit donc maîtriser de nombreuses compétences pour remplir son rôle à la perfection. La formation Ecopia peut à ce titre être d’une grande utilité aux étudiants désireux de se lancer dans cette carrière, en proposant des modules de compétences permettant de remplir chacune de ces missions.
Nous l’avons vu, le chargé de communication durable se trouve à la croisée des enjeux environnementaux, sociaux et économiques, et exige donc une palette de compétences variées. Ce professionnel joue un rôle clé dans la transmission des valeurs de durabilité et dans l’élaboration de stratégies de communication alignées avec les objectifs de responsabilité sociétale des entreprises. Voici les compétences essentielles pour exceller dans ce domaine.
Une solide connaissance des principes de la RSE, des objectifs de développement durable (ODD) et des pratiques écoresponsables est indispensable. Le chargé de communication durable doit être capable d’interpréter des enjeux complexes, tels que l’impact environnemental, les droits humains ou les économies circulaires, et de les traduire en messages accessibles pour différents publics.
Comme tout professionnel de la communication, le chargé de communication durable doit exceller dans la création de contenu, la rédaction persuasive et la gestion des réseaux sociaux. Cependant, il doit également savoir adapter ces outils pour promouvoir des initiatives durables, en privilégiant des supports écologiques et en mesurant l’impact de ses campagnes pour réduire leur empreinte environnementale.
La communication durable nécessite de travailler avec des parties prenantes variées : collaborateurs, partenaires, ONG, institutions publiques, etc. Une capacité à écouter, dialoguer et construire un consensus est cruciale pour gérer des projets impliquant des visions parfois divergentes. Le chargé de communication durable agit souvent comme médiateur entre les intérêts économiques de l’entreprise et les attentes sociétales.
L’élaboration d’une stratégie de communication durable demande une réflexion approfondie et des compétences en analyse de données. Être capable de mesurer l’efficacité des actions de communication, d’évaluer les retours sur investissement et d’identifier les leviers d’amélioration est un atout précieux. Cette compétence est renforcée par la maîtrise d’indicateurs spécifiques, tels que l’empreinte carbone des campagnes ou les engagements des parties prenantes.
La durabilité est un domaine en constante évolution. Le chargé de communication durable doit faire preuve de créativité pour imaginer des campagnes qui captent l’attention tout en respectant les valeurs éthiques et environnementales de l’entreprise. L’innovation est également cruciale pour intégrer de nouveaux formats, technologies ou approches participatives dans la stratégie de communication.
La communication durable exige une maîtrise des normes et réglementations en matière d’étiquetage environnemental, de greenwashing et de publicité responsable. Le professionnel doit veiller à ce que les messages diffusés soient conformes aux lois tout en restant transparents et honnêtes pour préserver la crédibilité de l’entreprise.
Ces compétences, combinées à une réelle passion pour les enjeux de durabilité, permettent au chargé de communication durable de jouer un rôle central dans la transformation responsable des organisations. Des formations spécialisées, comme celles proposées par notre école des métiers de la RSE, sont souvent nécessaires pour développer ces aptitudes et s’adapter aux exigences du marché.
Les formations d'Ecopia fournissent une base solide pour le rôle de chargé de communication RSE. Nos étudiants apprennent à concevoir et piloter des démarches RSE, à gérer des projets intégrant ces enjeux et à sensibiliser les parties prenantes aux bonnes pratiques. Ces compétences sont essentielles pour promouvoir les actions durables de l'entreprise et communiquer efficacement sur ses engagements en matière de responsabilité sociétale.
En intégrant Ecopia, les étudiants bénéficient d'une pédagogie de terrain grâce à l'alternance, leur permettant d'acquérir une expérience professionnelle concrète et de développer un réseau dans le domaine de la durabilité. Cette approche favorise une insertion réussie sur le marché de l'emploi, répondant aux besoins croissants des entreprises en matière de communication durable.
Le salaire d’un chargé de communication durable varie en fonction de plusieurs facteurs, tels que le niveau d’expérience, la taille de l’entreprise, le secteur d’activité et la localisation géographique. En début de carrière, un chargé de communication RSE peut prétendre à un salaire brut mensuel compris entre 2 000 et 2 800 euros. Ce montant est légèrement supérieur dans les grandes entreprises ou dans les secteurs très engagés sur les questions de durabilité, comme l’énergie ou l’agroalimentaire.
Avec quelques années d’expérience, les rémunérations évoluent pour atteindre en moyenne entre 3 000 et 4 500 euros brut mensuels. Les professionnels occupant des postes de management ou de direction dans le domaine de la communication RSE peuvent quant à eux dépasser les 6 000 euros brut par mois, notamment dans des multinationales ou des agences de communication spécialisées.
Ces salaires reflètent l’importance croissante des profils spécialisés dans la durabilité, en réponse à une demande accrue des entreprises pour des stratégies responsables et transparentes.
Le métier de chargé de communication en RSE offre des perspectives d’évolution intéressantes dans un contexte où les enjeux de durabilité prennent une place croissante au sein des entreprises. Avec quelques années d’expérience, ce professionnel peut accéder à des postes à responsabilité tels que responsable communication RSE ou responsable RSE, supervisant l’ensemble de la stratégie de durabilité de l’entreprise et son intégration dans les différents départements.
Dans des organisations de grande envergure, le chargé de communication RSE peut évoluer vers des rôles stratégiques, tels que directeur de la communication responsable, où il participe à l’élaboration et au pilotage global des politiques RSE. Il peut également choisir de se spécialiser dans des domaines connexes comme le consulting RSE, où il accompagne plusieurs entreprises dans la mise en place de leurs stratégies de durabilité et leurs actions de communication.
Enfin, avec le développement constant des normes environnementales et sociétales, certains professionnels se dirigent vers des postes dans des agences spécialisées ou des organisations non gouvernementales (ONG), où ils participent à des projets d’impact à grande échelle.
La communication RSE est devenue indispensable pour un large éventail d’entreprises, qu’il s’agisse de grandes multinationales, de PME ou d’organisations publiques. Les secteurs particulièrement concernés incluent :
En dehors du secteur privé, les collectivités locales, les ONG, et même les institutions publiques nécessitent des stratégies de communication RSE pour sensibiliser et mobiliser leurs parties prenantes autour des enjeux de durabilité. La diversité des entreprises concernées par la communication RSE reflète l’urgence globale de répondre aux défis environnementaux et sociétaux tout en engageant les publics sur des démarches responsables.